NBA – Entre les débuts de Victor Wembanyama, la 21e saison de LeBron James ou encore la quête d’une 18e bannière pour les Celtics et les Lakers, les raisons de suivre la saison NBA ne manquent pas !
Il y avait longtemps qu’une saison NBA n’avait pas été aussi attendue ! Et c’est un Français, du nom de Victor Wembanyama, qui attire tous les regards. Mais la première saison de l’intérieur des Spurs n’est pas le seul intérêt de cette saison 2023/24 puisque les transferts de Damian Lillard, de Bradley Beal, de Jrue Holiday ou encore de Chris Paul ont considérablement modifié et intensifié la course au titre. Pas de quoi inquiéter le placide Nikola Jokic qui visera le doublé avec ses Nuggets, ou l’inusable LeBron James déterminé à offrir une 18e bannière aux Lakers.
1 – Le phénomène Wembanyama
Il faut remonter à 2003, et l’arrivée de LeBron James pour trouver trace d’un tel phénomène. Considéré comme un « alien » par les plus grands joueurs actuels, Victor Wembanyama peut devenir l’un des nouveaux visages de la NBA, et l’enthousiasme général dépasse largement le cadre de la France et de San Antonio. Chacune de ses sorties est un événement, et le Français a le don de marquer les esprits par des gestes qu’on pensait impossibles pour un joueur de plus de 2m20.
2- Bienvenue au tournoi de mi-saison
Les joueurs NBA vont pouvoir enrichir leur palmarès d’un nouveau trophée, la NBA Cup. Inspirée par les Coupes d’Europe de football, la NBA a décidé de donner du pep’s à la saison régulière avec un « in-season tournament ». C’est un tournoi qui met aux prises les 30 franchises, avec six poules, puis une phase finale copiée sur le tournoi NCAA avec un Final Four à Las Vegas. Le seul intérêt pour les joueurs, c’est la possibilité de garnir son compte en banque de 500 000 dollars, soit la prime réservée à chaque joueur vainqueur.
3- La NBA surveille le « load management »
Lassée que des joueurs vedettes se reposent le soir de rencontres télévisées, la ligue a décidé d’encadrer le fameux « load management ». Sauf blessures, la NBA va sanctionner les équipes qui mettent au repos des « stars », un terme qui désigne 49 joueurs et concerne 25 équipes. Même s’il existe des dérogations pour les joueurs âgés ou qui reviennent de blessures, les franchises concernées ne pourront plus laisser en civil des « stars » pour les matches diffusés sur le réseau national ou mettre au repos deux stars pour la même rencontre. En cas d’infraction, les amendes seront progressives, de 100 000 à la première infraction, 250 000 dollars pour la deuxième infraction, et 1,25 million de dollars à partir de la troisième infraction !
4- Un doublé pour Denver ?
Cela fait désormais cinq ans que la NBA n’a pas connu de « doublé », et ça n’est arrivé que trois fois en deux décennies ! Depuis les Warriors en 2018, aucune franchise n’a conservé son titre, et c’est au tour des Nuggets de tenter le « back-to-back ». Comme les Warriors justement, les coéquipiers de Nikola Jokic s’appuient sur un groupe qui évolue peu d’année en année.
5- Où jouera James Harden ?
Sauf coup de théâtre, James Harden sera chez lui mercredi soir pendant que ses coéquipiers débuteront leur saison face aux Bucks. Le MVP 2018 s’est senti trahi par Daryl Morey, et il a choisi d’aller au bras de fer. Lui veut aller aux Clippers, mais les Sixers ne veulent pas le brader car on ne se sépare pas du meilleur passeur de la NBA contre de simples tours de Draft et/ou des joueurs du bout du banc.
6- Chris Paul, meilleur 6e homme de la NBA ?
C’est une stat assez dingue : Chris Paul n’a jamais débuté un match NBA sur le banc ! Est-ce que cette folle série va prendre fin ? Début de réponse mardi soir puisque Steve Kerr reste évasif sur le rôle de son nouveau meneur de jeu. S’il l’associe à Stephen Curry, qui sera sacrifié ? Si CP3 accepte de sortir du banc, il pourrait devenir un candidat extrêmement sérieux au trophée de meilleur 6e homme.
7- Des Bleus à réaction ?
Le phénomène Wembanyama est l’arbre qui cache la forêt d’un contingent français à l’influence très réduite la saison passée. Et après une Coupe du monde ratée, et dans la perspective de Jeux olympiques à domicile, on attend une réaction de Rudy Gobert, Evan Fournier ou Nicolas Batum. Pas uniquement d’orgueil car il en va du niveau de l’Equipe de France à Paris 2024, mais aussi de leur rôle en NBA. Si Rudy Gobert reste l’un des meilleurs pivots défensifs, ses compatriotes sont dans des positions plutôt inconfortables, qu’il s’agisse d’Evan Fournier au bout du banc des Knicks ou encore de Killian Hayes qui arrive au terme de son contrat « rookie ».
À la nouvelle génération, dans l’ombre de Victor Wembanyama, de reprendre le flambeau alors que Nicolas Batum dira sans doute adieu à la NBA à la fin de cette campagne. C’est bien parti pour Bilal Coulibaly voire Ousmane Dieng mais le chemin sera plus tortueux pour Sidy Cissoko, Rayan Rupert et Malcolm Cazalon.
8- LeBron continue de défier le temps
C’est fait, après les retraites d’Udonis Haslem et Andre Iguodala, LeBron James est le joueur le plus âgé de la NBA. À bientôt 39 ans, l’ailier des Lakers est devenu le meilleur marqueur de l’histoire, mais il n’entend pas s’arrêter là. Après avoir semé le doute sur ses intentions le soir de l’élimination des Lakers en playoffs, le « King » est déterminé à aller chercher une cinquième couronne et comme la saison passée, on peut compter sur lui pour nous bluffer par son longévité et sa capacité à répondre aux défis de la nouvelle génération.
9- À quand un MVP américain ?
Il n’y a pas de doublé en NBA depuis 2018, et c’est aussi en 2018 qu’un Américain a gagné pour la dernière fois le titre de MVP. C’était James Harden, et depuis Giannis Antetokounmpo, Nikola Jokic et Joel Embiid se sont partagés les cinq derniers trophées. Qu’en sera-t-il cette saison ? Le Grec, le Serbe et le Camerounais font encore partie des favoris pour le trophée, mais ils devront se méfier de Jayson Tatum, seul Américain qui semble en mesure de ramener le trophée sur le sol américain. Si Boston réalise une très grande saison, l’ailier aura son mot à dire pour mettre fin à la domination « étrangère ».
10 – Quelle grosse recrue va avoir le plus d’impact ?
La course à l’armement a battu son plein cet été et il sera encore intéressant de voir les nouveaux effectifs à l’œuvre et quelles recrues s’en sortiront le mieux. Le premier nom qui sort du lot est sans doute Damian Lillard qui débarque dans le Wisconsin pour faire gagner un nouveau titre à Giannis Antetokounmpo, si bien que tout autre issue constituerait un échec. Les Celtics n’arrivent pas loin derrière en ayant d’abord attiré Kristaps Porzingis dans leurs filets pour s’offrir un intérieur mobile afin de libérer le duo Brown-Tatum, puis en mettant la main sur Jrue Holiday, une référence en NBA, pour sa défense notamment.
Le grand gagnant du deal entre Phoenix, Washington et Golden State reste aussi à désigner, entre l’arrivée d’un Bradley Beal aux Suns ou celle de Chris Paul aux Warriors pour gagner à court terme, et la venue d’un Jordan Poole aux Wizards pour donner un coup de fouet au projet désormais dirigé par Michael Winger. On gardera aussi un oeil attentif du côté de Houston où la paire VanVleet-Brooks aura pour mission de faire redécoller les Rockets après une piètre 14e place à l’Ouest l’an dernier.
11- La dernière des Clippers à Los Angeles
Une page se tourne à Los Angeles puisque, la saison prochaine, les Lakers seront seuls à la Crypto.com Arena. Fini les changements de parquets en catastrophe lors de certains « double header » du dimanche. Fini les draps pour couvrir les maillots retirés et les bannières de champions des Lakers lorsque les Clippers jouent. À partir de la rentrée 2024/25, la franchise prend ses quartiers à Inglewood, et elle évoluera à l’Intuit Dome.
12 – Jordan Poole a-t-il la carrure d’un « franchise player » ?
Après sa brouille avec Draymond Green en début de saison dernière, Jordan Poole a fait le grand saut ! Il quitte le cocon des Warriors devenu invivable pour rejoindre un nouveau projet à Washington dans lequel il incarnera le futur avec Kyle Kuzma. Sa première mission sera de faire oublier Bradley Beal, et à en voir ses premières sorties, comme sa pointe à 41 points (en 27 minutes !) face aux Knicks durant la présaison, l’arrière a les capacités pour y parvenir, et s’installer dans la peau du « franchise player ». Ses premiers pas dans son nouvel environnement, et surtout sa constance, seront en tout cas suivis de près.
13- Kyrie Irving et Luka Doncic sont-ils vraiment compatibles ?
Comme pour la paire Young-Murray à Atlanta (ou le tandem Towns-Gobert à Minnesota dans un autre registre), on peut se poser la question de la pertinence et de l’équilibre de l’association entre Kyrie Irving et Luka Doncic. La fin de saison dernière n’a pas vraiment dissipé les doutes à ce sujet, avec un épilogue qui a tourné au fiasco pour les Mavericks, privé de playoffs, et même de play-in. Les dirigeants texans ont fait le nécessaire pour rééquilibrer leur roster en ramenant du poids à l’intérieur entre Grant Williams pour le poste 4 et la doublette Holmes-Lively II pour épauler Dwight Powell au poste 5. Pour le reste, ce sera aux deux phénomènes de prendre les choses en main pour amener l’équipe le plus haut possible, et pourquoi pas faire mieux que la finale de conférence en 2022.
14- Russell Westbrook, la saison de la revanche
S’il est épargné par les blessures, le « Big Three » des Clippers peut faire très mal ! Aux côtés de Paul George et Kawhi Leonard, on a pu apprécier le retour en forme de Russell Westbrook qui a montré des bribes de son meilleur niveau sur la fin de saison avec l’autre franchise de Los Angeles, sur la série de playoffs perdue au premier tour face aux Suns notamment, entre son contre victorieux sur Devin Booker dans le Game 1, ou plus globalement son impact sur la série, avec des stats plus proches de ses meilleures années en carrière (23.6 points, 7.6 rebonds, 7.4 passes décisives). Épanoui et mieux utilisé, le meneur voudra sans doute montrer qu’il en a encore sous le pied. De quoi s’inscrire dans le nouveau projet des Clippers ?
15 – Le physique de Zion Williamson tiendra-t-il enfin le coup ?
Revoir Zion Williamson sur un terrain est un événement. All-Star lors de sa seule saison pleine, l’ailier-fort des Pelicans est une superstar en puissance. Le problème, c’est son hygiène de vie, et notamment ses habitudes alimentaires. Cet été, il n’a pas caché qu’il mangeait et buvait beaucoup de cochonneries. Il assure qu’il a changé et on ne demande qu’à le croire. Car les Pelicans, très patients jusqu’à présent, attendent toujours un vrai retour sur investissement.
16- Le retour du All-Star Game à l’ancienne
Ce n’est pas encore officiel mais après le bide de l’édition 2023, considéré par Mike Malone « comme le pire match de l’histoire du basket », la NBA envisage de revenir à une opposition Est – Ouest pour le All-Star Game. Ce n’est pas forcément ça qui va améliorer la qualité du spectacle, mais peut-être que les joueurs seront un peu plus motivés…
17- Les « Twin Towers » de Minnesota ont-elles un avenir ?
Les Wolves misaient beaucoup sur l’arrivée de Rudy Gobert pour offrir une nouvelle dimension à leur équipe, en associant notamment le Français à Karl-Anthony Towns pour former une raquette XXL. Mais la blessure de KAT, qui n’a pas joué de fin novembre à fin mars, a quelque peu perturbé les attentes des dirigeants.
Les deux « big men » vont donc avoir une nouvelle occasion de repartir de zéro et de démontrer que le tandem peut faire des dégâts en NBA, surtout en comptant à leurs côtés un certain Anthony Edwards, attendu comme l’une des futures superstars de la ligue, et dont la Coupe du monde a confirmé tout le bien qu’on pouvait penser de lui.
18- La rédemption de Ja Morant
Il y a un an, Ja Morant était le nouveau chouchou de la NBA. Aujourd’hui, il n’est pas loin d’être un paria après s’être exhibé avec des armes à feu à plusieurs reprises. Pour ne rien arranger, son entourage semble être toxique, et la ligue a décidé de sévir : un proche est interdit du Fedex Forum et surtout Ja Morant a écopé d’une suspension de 25 matches ! Dans quel état d’esprit sera-t-il pour son retour ? Réponse en décembre.
19- Quels seront les nouveaux All-Stars ?
Après Anthony Edwards, Lauri Markkanen ou encore De’Aaron Fox en 2023, qui fêtera sa première sélection All-Star en 2024 ? Peut-être Victor Wembanyama, mais ce serait un authentique exploit pour un rookie. Pourquoi pas Jordan Poole s’il devient l’un des meilleurs marqueurs de la NBA. Mais parions plutôt sur Jamal Murray, peut-être le meilleur joueur actuel qui n’a jamais été All-Star. A moins que Tyler Herro, finalement resté à Miami, coiffe tout ce beau monde avec une saison exceptionnelle.
20- Où peut s’arrêter le Thunder ?
Les gamins du Thunder ont bien grandi, et sont prêts à foudroyer bien des équipes ! OKC va tenter de poursuivre son retour au premier plan en continuant de développer ses jeunes joueurs à fort potentiel comme Josh Giddey, Luguentz Dort, Aleksej Pokusevski, sans oublier Ousmane Dieng. Un contingent auquel il faut désormais ajouter Chet Holmgren, numéro 2 de la Draft 2022 qui est enfin prêt à lâcher les chevaux après une année blanche. Le tout piloté par Shai Gilgeous-Alexander, dont on attend encore monts et merveilles cette saison après une Coupe du monde exceptionnelle avec le Canada.
21- La NBA va-t-elle gagner la guerre contre le « flopping » ?
Outre le « load management », la NBA a décidé de renforcer sa lutte contre le « flopping ». Ce n’est pas la première fois que la NBA prend des mesures contre le « cinéma » des joueurs, et cette fois, les « floppeurs » qui seront pris la main dans le sac en train d’exagérer ou simuler un contact seront désormais sanctionnés d’un lancer-franc de pénalité. Des amendes de 5 000 dollars, 10 000, 15 000 et 30 000 dollars, voire même des matchs de suspension, sont au menu.
22- Qui sera le joueur le plus indiscipliné ?
Auto-proclamé « vilain de la NBA », Dillon Brooks a de la concurrence pour le classement des fautes techniques et des expulsions. Il s’agit de Luka Doncic, Draymond Green et Trae Young. Dans un autre registre que Dillon Brooks, le meneur des Mavericks, l’intérieur des Warriors et le scoreur des Hawks sont agaçants à s’en prendre en permanence aux arbitres. La saison passée, Draymond Green était le leader aux fautes techniques avec 21, suivi de Brooks (18) et le duo Doncic-Young (17).
23 – Qui va décrocher sa 18e bannière, entre les Celtics et les Lakers ?
Et si on avait droit à une nouvelle finale Celtics – Lakers ? C’est parfaitement possible puisque les deux plus prestigieuses franchises de l’histoire font partie des favoris pour le titre. La NBA ne demande que ça, d’autant que les deux équipes sont actuellement à égalité avec 17 titres de champion NBA. Pour qui sera la 18e bannière ? Jayson Tatum avec son premier titre, ou LeBron James pour sa cinquième bague ?
Author: Chloe Martinez
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